George Maxwell : Code Zéro, le Jaguar, une espionne impitoyable des années 1950

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Code Zéro par George Maxwell - Couverture d'Alex Pinon.

George Maxwell : Code Zéro, Le Jaguar n° 12 Sogédide, 1955

Un exemplaire qui me fait rêver des années 1950, bien crades, les contrats signés dans les bistrots et les éditeurs qui se font assassiner au Bois de Boulogne, tandis que les auteurs font les acteurs joli cœur pour le cinéma et jouent les braqueurs à leurs heures perdues, dans la rue.

Dans la série Le Jaguar, qui est une jeune, belle et surtout impitoyable espionne bien que son pseudonyme ne l’indique pas, le roman Code Zéro la voit traquer un savant complètement fou dans une banlieue américaine.
Le Major Tragg travaille sur l’hypophyse et la radio-activité pour transformer des êtres humains en petit format ou au contraire en géant. Classique ? Oui, mais il a également développé une nouvelle technique, la P.K., la Psychokinèse, qui permet de prendre contrôle de l’esprit humain et réduit les victimes à de simples marionnettes. Les petites personnes sont inoffensives, il a par contre quelques problèmes avec son géant dont l’allure bestiale ne dément pas ses nouveaux instincts cruels. Évidemment, le monstre s’échappe…
Code Zéro, est illustré par Alex Pinon, souvent responsable de tenues légères dans les publications lestes. Ce titre est supposé être une traduction de The Strange Expériment (le « é » est reproduit tel que sur la page titre) par George Maxwell, un auteur populaire dont la vie n’est pas loin de ressembler à un roman noir, même si son nom véritable fut Georges Edmond Marius Esposito, mort d’une balle dans la tête un soir de suicide.

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