L’Intrépide n° 456, 18 Mai 1919 – première série, Offenstadt

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Le Léopard complice par Pierre Agay, illustration d’André Galland

En couverture : Le Léopard complice par Pierre Agay, illustration d’André Galland.

Quatre ans et la guerre ont passé, le journal n’a pourtant pas beaucoup changé, on retrouve dans ce numéro l’équipe gagnante de 1914, Jo Valle, Gaston Choquet et toujours José Moselli sous le pseudonyme de Pierre Aguay, pour un récit d’aventures classique ici. Le cadre illustré de la couverture est légèrement modifié (bas), le format est identique, 16 pages.

Roman à suivre : « A travers le Yunnan » de Gaston Choquet, illustration de René Gary.
Texte sous image à suivre : « Les Rois du Rifle » par Jo Valle, Illustré probablement par Raymond Tournon.

 

Sommaire :

  • Texte sous image à suivre : Les Rois du Rifle par Jo Valle, illustré probablement par Raymond Tournon.
  • Humour absent de ce numéro.
  • Nouvelles : Le Léopard complice de Pierre Agay, illustration de André Galland – Le Guida de Pierre Agay, illustration de René Gary
  • Romans à suivre : À travers le Yunnan de Gaston Choquet, illustration de René Gary – La Dent du lion anonyme texte et dessin – La Clé d’argent de Maxwell Scott, illustration de Harry Lane.

 

Zoom sur La Clé d’argent de Maxwell Scott, illustration de Harry Lane.

Roman à suivre : « La Clé d’argent » de Maxwell Scott, illustration de Harry Lane.

Dans ce numéro 456 de L’Intrépide du 18 mai 1919, un roman policier s’achemine vers le dénouement, le récit atteint le XVIIIe chapitre. Le résumé apprend que, sur le modèle des duos classiques pour la jeunesse, le héros, un détective au nom énergique de Martin Dale, est assisté par un jeune garçon, Jimmy. L’intrigue semble désormais classique, elle avait à l’époque la fraîcheur des nouveautés, un crime, un testament volé, des coups de poing et de revolver, des courses automobiles, rythment une enquête alerte et moderne. Le texte est plein d’entrain, nul moment ennuyeux, une écriture vive et précise. À nouveau, les Offenstadt assurent une qualité respectable au récit proposé à leurs jeunes lecteurs, y compris dans la traduction.

Extrait :

« Martin Dale, le célèbre détective, et son jeune ami Jimmy sont venus passer leurs vacances à Redcliff, chez le père O’Neill. Un crime commis dans des circonstances mystérieuses les amène à Chester dans l’espoir d’arrêter l’assassin et de découvrir le voleur du testament de la victime. Mais enlevés à leur tour, tous deux, par les coupables, ils n’arrivent à s’échapper qu’après bien des aventures. »

Il s’agit encore de l’adaptation d’un récit anglais issu de Chums, le magazine dont j’ai déjà parlé. La Clé d’argent (The Silver Key) parut dans Chums de décembre 1912 à mars 1913. C’est l’œuvre de Maxwell Scott, avec des illustrations de Harry Lane dont on peut déduire sans se tromper qu’elles sont reprises dans ce numéro de L’Intrépide. Maxwell Scott emprunte beaucoup à son prédécesseur illustre, Arthur Conan Doyle. De son vrai nom, John William Staniforth (1863-1927), il est d’abord médecin dans un petit dispensaire de province et commence à écrire dans les revues pour la jeunesse afin d’arrondir ses fins de mois difficiles. Né en 1894, son personnage principal nommé Nelson Lee est un détective emprunté à l’archétype Sherlock Holmes. Le nez en bec d’aigle comme lui, il arpente son appartement revêtu de sa robe de chambre en réfléchissant à l’affaire en cours. La ressemblance ne va guère plus avant, Nelson Lee ne dédaigne pas l’action sanglante et s’engage dans des aventures qui le mènent à travers le monde. Les personnages suivants créés par Maxwell Scott changeront de nom mais guère de profil, Martin Dale est un décalque légèrement retouché de Nelson Lee pour toujours plus d’aventures.

(Source biographique in Article Oxford University Press)

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