L’Intrépide n° 114, 21 Juillet 1912 – première série, Offenstadt

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L'Ibis sacré illustré par A. Huguet.

En couverture : L’Ibis sacré par Alex G. Pearson, illustré par A. Huguet (fin). Un récit issu de la revue Chums.

Deux jeunes anglais ont décidé de se procurer une idole dont ils ont entendu parler. Cet oiseau, un ibis, aurait des yeux de rubis. Avec un guide à la force herculéenne, ils se frayent un chemin jusqu’à un temple secret. Les adorateurs de l’Ibis ne se laissent pas faire.

Au sommaire :

  • Letio Mousi ill. Marco, le nouveau grand récit de José Moselli.

    Textes sous image à suivre : L’aigle des Andes par Jo Valle, ill. A. Vallet

  • Humour : Marcel Arnac et Tybalt
  • Nouvelles : L’Ibis sacré par Alex G Pearson, ill. Huguet (fin) – Entre les Assassins et les traîtres par anonyme, ill. E. Yrondy (2) – Une chasse aux rats par Louis d’Hérissart, ill. Carsten Raven.
  • Romans à suivre : Letio Mousi par José Moselli, ill. Marco (deuxième épisode) – Aventures en Afrique de Dick le jeune télégraphiste par A. G. Hales (trad N. Offenstadt), ill. A. Huguet.

 

 

L’Ibis sacré (extrait)

« Le rayon lumineux projeté par l’ustensile tombait sur un objet blanc qui surmontait l’autel et, au fur et à mesure que s’en approchaient davantage les deux compagnons, ils apercevaient la forme d’un oiseau si merveilleusement sculpté qu’on l’eût pu croire, vivant. Il appartenait à l’ordre des échassiers, ayant de longues pattes et un long bec. Mais c’étaient ses yeux qui retenaient surtout l’attention. Rouges et étincelants, ils brillaient en scintillant sous la faible lueur envoyée par la lanterne, fixant les intrus d’un regard immobile et qui parut à Jack empreint de malveillance.

– L’Ibis sacré ! »

L’Ibis sacré illustré par A. Huguet.

Hassan, l’Hercule arabe :

« Hassan avait probablement rompu les fers qui devaient l’avoir retenu captif, car une menotte emprisonnait encore son poignet gauche, munie d’une courte chaîne. C’était la seule arme qu’il eût à sa disposition, mais il savait l’utiliser. Il commença par frapper au visage, avec ce chaînon, l’adversaire le plus près de lui qui recula devant le coup, et, comme il se trouvait au bord même de l’ouverture donnant dans le sanctuaire de l’Ibis sacré, il dégringola dans la salle de l’oiseau aux yeux de rubis avant d’avoir le temps de se reconnaître. C’était une chute de vingt pieds.

– Par la barbe du Prophète ! hurla alors Hassan. Voilà vraiment un trou fameusement bien placé pour y engouffrer les trois autres scélérats ! »

Le courage inutile, bande humoristique de Tybalt.

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